Residents of eastern Syrian town Deir az-Zor joined Arab spring protests against the regime of Bashar al-Assad from its early beginning in March 2011. Since summer 2012 the town with few hundred thousands inhabitants is embattled between the Syrian Army and different opposing rebel groups like Free Syrian Army and Jabhat al-Nusra. Deir az-Zor is target to constant shelling by artillery, war planes and short range missiles. Almost 70 percent of the town is rebel held while government forces...
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Residents of eastern Syrian town Deir az-Zor joined Arab spring protests against the regime of Bashar al-Assad from its early beginning in March 2011. Since summer 2012 the town with few hundred thousands inhabitants is embattled between the Syrian Army and different opposing rebel groups like Free Syrian Army and Jabhat al-Nusra. Deir az-Zor is target to constant shelling by artillery, war planes and short range missiles. Almost 70 percent of the town is rebel held while government forces remain in control over some residential areas and a strategic important airport. Deir az-Zor is widely damaged and some areas almost totally destroyed by fierce and long lasting battles. All direct road connections to Deir az-Zor are cut and fighters and returning residents as well depend on one provisional supply line across the Euphrates river which is regularly targeted by government snipers.
Le Nord-Est de la Syrie a été peu couverte par les médias. Et pourtant les habitants de Deir ez-Zor ont rejoint la révolte du printemps arabe dès les premières heures de 2011, comme cela s'est produit dans de nombreuses autres villes de Syrie. Plus tard, en 2012, face à l'utilisation massive de la violence par le régime d'Assad, l'insurrection armée s'y est propagée comme partout ailleurs dans le pays. Deir ez-Zor, située sur la rive ouest de l'Euphrate a subi des dévastations à grande échelle et une grande partie de la population est depuis partie en exode. Les forces gouvernementales loyalistes ont occupé toute la ville. Puis les rebelles de l'Armée libre de Syrie et le groupe islamiste Jabhat al-Nusra ont réussi renverser la situation et contrôlent aujourd'hui près de 70% du territoire de la ville de Deir ez-Zor. Le reste demeure sous la contrôle des forces gouvernementales. Et comme l'aéroport militaire de Deir ez-Zor n'est toujours pas tombé aux mains des rebelles, les bombardements par l'artillerie et les attaques de l'aviation frappent la ville tous les jours depuis près de 10 mois. Personne ne peut dire où et quand les prochaines roquettes vont tomber. Traverser la ville est aujourd'hui comme jouer à la roulette russe.
Une seule route permet d'accéder à la ville. C'est par cet unique axe que la ville parvient encore à se ravitailler ou à évacuer les blessés. L'emprunter de jour est trop risqué à cause des nombreux snipers qui prennent la population civile pour cible.
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